Il est l'heure de se taire
Vous entrerez en ma demeure certes, mais de ma vie nul ne saura rien. Cachées seront les preuves de mon associalisation, planquées les couettes des trop nombreux matoux, dissimulées les gamelles à pâtée et fermées les armoires à croquettes. Ne seront perceptibles ,que les coulées de moisissures dégoulinant sur les murs, vous ne verrez que les effets du temps sans savoir ce qu'il comporta, sans voir ce qui les provoqua. Vous ne saurez rien de moi, parce que s'en est allée la liberté de s'exprimer où plus exactement , l'hypocrisie généralisée se permet de faire dire pour mieux sévir, punir ensuite. Telle l'apparence de moi-même, avec au coeur les absents, eux aussi dissimulés à l'écart, je vous suivrai avec une feinte soumission et pourquoi pas quelques propos agréables pendant que s'agitera cette phrase chère à ma pensée: après ce sera fini! Il en est ainsi aujourd'hui, que l'on puisse vous violer en permanence dans ce qui vous est le plus intime: v...