Les infos, les vraies, les fausses, les autres

Et la colère de l'impuissance qui me monte à la gorge.. Mais aussi, cette curiosité passionnelle qui m'empoigne m'incitant à lire, vite, trop vite,  à chercher je ne sais quelle preuve, quel pourquoi ou comment. 

Juste moi, installée en lotus sur mon matelas de fortune bourré d'oreillers et sur lequel mon vieux chien sait mieux me rejoindre que sur un lit trop haut.Nous sommes là à 2/4 et plus parfois. Tout dépend du temps.

Face à moi, un box retourné et ce vieil ordi posé là comme une fenêtre sur ailleurs. Pas un ailleurs idyllique, j'y visualise chaque jour la noirceur des humains, leur crédulité et l'absurdie dans laquelle nous nous complaisons tout en nous plaignant de l'injustice sociale.  

Quoique, je ne me plains plus. Qui choisi ne se plaint pas mais parfois plaint les autres ou encore se contente d'observer qui se plaint.

Le Coronavirus frappe les Ricains.. fort, il frappe fort avec la complicité de deux pattes à cheveux orange. Ne testez pas dit il, il y aura moins de cas.. 45000 contaminés en 24 h hier.. combien vont développer la maladie?  On sait pas.. et ce n'est pas le plus grave.Ne comptons plus, il y aura moins de morts. 

Il veut supprimer la couverture soins de santé, renvoie les malades immigrés, décide de nous envoyer, nous belges, bombarder des terroristes?  sur l'Irak et syrie qui ne nous ont rien demander. Comme une poignée d'abrutis, le gouvernement a dit oui et hop.. nous citoyens, on est tellement accro à  "masque oupas masque" qu'on a rien vu venir.. On paiera encore des avions pour aller tuer les autres...  en plus du reste, on paiera pour les banques renflouées, les  emplois perdus, les élections ratées. Qui d'ailleurs a accepté dans ce gouvernement aux pouvoirs élargis mais gouvernement d'urgence dont les prérogatives  se  termine dans 3 jours, mais qui donc a bien pu dire que nous étions d'accord alors que nous n'avons pas de gouvernement depuis les dernières élections il y a un an?? Il y a juste des anciens de là-bas, quelque part à Bruxelles, "des ceux" qui ont déjà participé à la divine comédie politique qui sesont désignésentre  eux, histoire de prendre les rennes d'un virus plus qu'emballé qui malgré cela a ravagé, l'emploi, l'économie, les liens sociaux. A semé la panique, la méfiance, la peur et  la parano des  vieux par rapport aux jeunes qui eux nous rejettent la responsabilité oooh combien fautive de leur laisser une planète en piteux état.. Eux qui en quad, bagnole scooter tournent en rond bruyamment, usant du carburant sur le compte de papa/maman, emmerdant les riverains  par leur jeux assourdissants ne s'arrêtant que pour frimer avec leurs iphones. Je m'en fous. oui, c'est ainsi, je m'en fous maintenant.  Mais quand même.. faut le dire, alors, je le dis. Ras le bol de niquer ma mère (paix à son âme), de m'en battre les couilles que je n'ai pas et de m'entendre reprocher ce à quoi je contribue à peine. Jamais participer à des bitch drinking, jamais fumé de shit, sniffé,piqué mes  bras.J'ai bu ma part d'alcoolique ,fumé ma part de tabac.. pris des coups et me suis soignée. Depuis basta, circulez, y'a plus rien  à voir. Les décennies ont coulés, j'ai oublié point barre. Je ne reproche rien à personne, j'ai agi seule, sans doute parce que je n'étais pas ce que mes parents avaient fait de mieux. Ils ne se privaient d'ailleurs pas de dire qu'ils avaient espérés de nous (5) que nous les assistions matériellement dans leurs vieux jours mais qu'u vu de la réalité, si ils avaient su, nous ne serions pas là. Nous n'étions pas choqués.. en effet, si nous n'avions pas étés là, nous ne nous en serions pas plains. De surcroit, nous étions bien d'accord par rapport à notre impuissance à les aider. Les maris pas d'accord et des études d'avocate qu'ils avaient refusé d'assumer m'envoyant derechef jouer àla sténo dactylo là  ou mon père taffait ont évidemment anéanti chez moi toutes possibilités dispendieuses. A savoir que je n'e suis pas devenue sténo dactylo, préférant travailler loin  de la famille afin de trouver un peu de liberté, je passai un examen qui me transforma pendant un certain temps en fonctionnaire fière de l'être. Seiz ans, je bossais à la capitale avec à la clef,4 heures de trajet  et la nécessité de laver mon linge, surtout les minijupes que ma mère menaçait des ciseaux mais qui étant à la mode de l'époque me permettaient d'être "comme les autres". Maman considérait qu'on partait travailler en cache poussière et ne comprenait pas que je m'habille et maquille comme si "j 'allais au bal". Aujourd'hui, les petites jeunes filles sont sur la place avec leur smart, habillées comme pour aller au bal pendant que maman fait la lessive.  Bref, j'ai appris à lessiver à la main et tant mieux, je n'ai pas toujours su m'offrir une lessiveuse. J'ajouterai en conclusion de ce paragraphe qui m'énerve: que les petits "ce que j'ai fait de mieux" commencent par ne pas se croire les nombrils du monde et fassent leur part avant de reprocher quoi que ce soit à qui que ce soit dès lors, le troupeau sera bien gardé. On ne m'emmerde plus, c'est tout. Fais ton barbecue incinérateur de cadavres et me parle pas!

Du coup, je reprends plus tard. Je vous aime les enfants. 


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