triste, négative, paranoïaque qu'est ce qui se passe?

 Je tourne en rond dans ma tête. Je ne prends plus qu'un anti dépresseur, la moitié de la dose habituelle (Cymbalta pour ne pas le nommer). crises d'irritation que je gère pas mal je dois le dire. Colère, agressivité puis larmes, regrets, remords et sensiblerie. Par ce temps de coronavirus en lockdown, un sevrage Cymbalta, même remplacé par un anxiolitique n'était pas la meilleure idée du siècle. Oui, il est un fait que j'ai de bonnes raisons de ressentir tout cela à la fois, en même temps, mes réactions ne me font pas me sentir bien.


Comme si il n'y avait plus de monde de rêves mais juste un monde de peur, de privations mais aussi et surtout la bêtise des gens. Cette stupidité décevante qui fait la part belle aux théories du complot ans se rendre compte que ce chemin sera jonché si pas de mort, du moins de conséquences face auxquelles nuls ne sait que décider. 


Je monte dans les tours, je redescend à la limite de la noyade. Parfois, je pense à prendre un train vers la mer (un désir ancien que je me promettais de réaliser, c'était avant) puis je cale. Le masque sur un si long trajet? une gageure peu réaliste. De toutes façons, nous sommes repassés en lock down assez rigide, je peux oublier. 


Qu'est ce qui me rends triste en fait? je crois que je ne parviens plus çà vivre l'instant présent, je m'évade en mille probabilités toutes aussi décevantes les unes que les autres. Ma prison, ce n'est pas le Coronavirus mais mes animaux, je dois rester en vie et pour ce faire, prendre le moins de risque possible. J'ai recontacté d'anciennes amitiés que je ne saurais reconstruire tant nous nous sommes écartés, d'anciens amours et ce ne fut pas forcément très heureux. Il en est un avec qui je viens de reprendre contact. nous avons sans doute beaucoup de choses à nous raconter mais je n'en ressens pas l'envie. L'envie, le désir, l'enthousiasme, où sont tout cela? Qu'est devenu ce monde, Mon monde? Je ne me résigne pas même si je m'interroge: Est ce cela vieillir? rechercher le passé par crainte de l'avenir? Craindre l'avenir ne me ressemble tellement pas. Alors? Rester dans le présent, ne plus penser, ne pas savoir. Vivre pour que mes chiens et chats vivent! Même les poules et les tortues aquatiques. Vivre pour que vivent le reste, les autres, mais en faisant quoi? 


Le printemps, l'été m'occupèrent beaucoup; Créer la mare des tortues, refaire mon potager et mon jardin version écologique, reprendre l'étude des plantes, adopter encore et toujours de nouveaux chats, ces exilés de l'Amour humain. Et lire, au soleil, les boules quiès vissées dans les oreilles pour ignorer les poum des ballons, les hurlements des enfants mais aussi, les conversations ridicules de parents. barbecue, vacances, resto et bouquet final, parlant de viande, de barbaque la salive aux lèvres moussant si fort que je la voyais presque dans ma tête. Les ignorer, les gommer, toute cette superficialité alors que des gosses meurent dans le monde de la faim, de la dysenterie ou dans les orphelinats. Rengranger ma colère quand ce qui compte por eux, c'est la chair de cadavres ayant souffert mille maux. heureusement la haie les écartait de mon regard. Et vive les boules quiès même si ça chatouille. Je chercherai un casque, plus cher mais qui crée un monde de silence quand les quiès laissent passer l'imbécilité de ces ignares de cité. Le confinement total nous avait rendu les chants d'oiseaux, les perdre fut doublement difficile car en lieu et place, je n'avais que les conversations dégénérées de quelques connards se croyant intelligent. 


Est ce cela vieillir: ne plus supporter la bêtise qui nous fait perdre santé et joie? Voulais-je être seule ou étais-je seulement mal entourée? ù sont les gens, responsables, censés qui ont une autre religion que la bière à bon marché? Que le shit qui les rends parano, que la coke qui les achève? 


Vivre ici comme si c'était ailleurs n'est pas facile quand les autorités ont imposés des espaces public blindés en général d'abrutis? J'essaie, je m'y emploie, mes échecs sur le long terme me rendent agressive car il faut savoir jongler avec le jamais de plus jamais, le toujours de toujours des ballons et des cris. Plus jamais la sérénité  ou alors il faut partir avec la ménagerie et recommencer à planter un néflier, des framboisiers, cassis, mûres, eucalyptus et tout le reste largement distribués, partagés avec mes voisins. Mes voisins: les meilleurs du monde sans doute. Comment survivre sans pouvoir parfois connaitre le calme. 


J'ai plus du tout envie d'en parler. Je ressasse. J'ai essayé tant de choses pour arriver à rien. Je demandais juste une fermeture raisonnable à 20 h pour profiter des soirées d'été. Même ça ne fut pas entendu. Ce monde est truffé d'injustice qui semble légitimes eut égard aux élections successives. Seuls compte le pouvoir par et avec l'argent!


Et là, je ne sais, l'automne aidant, la nostalgie m'envahit.  au fond, le corona aura eu ça de bein, il a remis les gens chez eux au lieu de chez les autres. Qu'ils gueulent, hurlent, rigolent grassement, s'alcoolisent, se shootent mais chez eux. Le drame c'est que de ces gens qui élèvent des gosses sont de plus en plus nombreux, confortés en cela par des émissions débilitantes alors qu'il y a tant de programmes intéressant, de film de séries, distrayants, mais ils regardent le pire du pire. Lockdown à partir de lundi: les connards "profitent" de ce dernier week end.. comme si c'était le dernier jour des soldes, des jeux, comme si le virus allait faire une trêve. Le gouvernement a dit on reste chez soi "leindi" et les cons sortent tout le week end parce qu'ils ne sont plus en capacité de réfléchir.


Cette humanité mérite de disparaitre, mais n'est ce pas ce qu'elle est en train de faire? 


Je corrigerai les fautes, le erreurs de frappe ou autres, un autre jour, je suis bien trop agacée que pour parvenir à le faire. 



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