Et soudain tout s'est arrêté, moi aussi....

La covid 19 jusqu'à plus soif, jusqu'à ne plus supporter de lire la moindre info, juste ce qu'il faut pour ne pas être en infraction avec les règles mais celles-çi sont tellement élémentaires qu'il faut le faire exprès de déroger, ou alors parfois distrait.


Appliquer les règles et voir ceux qui s'en foutent. Se fâcher sur tout et tout le monde mais n'oser rien dire tant la société est devenue violente au point que je subodore qu'il sera pluss impossible de sortir de cette spirale agressive que du virus. 


A nouveau tout ou presque s'est arrêté, à quoi bon aussi avoir tout permis pour les sacro-sainte vacances de quelques uns, les privilégiés de la vie, les superficiels aussi. Les médias font tellement de tapage autour de la nécessité des vacances, des restos, de la fête qu'on croirait n'être nés que pour travailler au profit de nos distractions les plus futiles. Je ne dis pas que ce n'est as agréable, bien que j'aie peu voire pas du tout expérimenté, je dis juste que ce n'est pas mortel de s'en passer un certain temps sans pour autant gueuler au complot parce que certaines règles ne nous arrangent pas ou pire, ne nous plaisent pas et vont dans le sens inverse de ce qu'on voulait faire! C'est quoi cette société? En raison de ces quelques un, l'épidémie n'a pas de fin, elle reprend vigueur à tous les carrefours , personne ne respecte personne, à chacun son petit "zizir" égoïste. La police en sous effectif se fait tabasser, des bourgmestres sont passés en léthargie et laissent faire, les gens se tabassent pour une remarque sur un masque mal mis.... on est où?


Les "fêtes de fin d'année" sont arrivées avec bien entendu des restriction par rapport aux projets de certains. L'heure du goinfrage avait sonné, impossible de les arrêter et pour bien faire, il fallait qu'ils soient en nombre pour profiter de la boustifaille, parfois plusieurs dizaine prêts à risquer leur peau et celle des autres mais surtout prêt à faire partie de la surcharge du personnel hospitalier et médical qui eux, n'avaient guère le loisir de participer à la gaindaille.  Feux d'artifice interdits de même que pétards, aussi bien à la vente qu'à l'utilisation , encore une fois, les irréductibles du "faire du bruit" ne l'entendirent pas de cette oreille. Parfois un isolé, un seul pétard dans un jardin, c'est quoi le binz? T'es tout seul avec ton pétard dans le noir et boum... c'est quoi le plaisir? T'as l'air juste con! Enfin bref, je suis dépassée par ces mentalités, voilà tout. Aussi je me suis arrêtée, enfin j'ai essayé: de ne plus lire, en "parler" sur le net, j'ai tenté de ne plus rien savoir même si au total, ça ne me rend pas plus heureuse ni plus sereine quant à l'avenir de cette société. Mille fois je me suis répété qu'un jour je ne serais plus là et que ma meilleure option était de m'occuper de moi, de ma vie et basta, ce n'est pas si simple. 


J'ai fait un petit souper de réveillon végan avec un ami sincère. Lui faire plaisir car il le méritait vraiment et c'était le seul moyen pour moi de lui montrer ma reconnaissance et mon affection amicale. 


pendant ce temps, mes chats rencontrèrent un virus de chats et ce fut l'épidémie, la course aux médocs, les coups de griffes, les mauvais sommeil troublés par les éternuements et la vaste inquiétude. Faire sans vété, essayer en tout cas, parce que c'est cher et veiller, guetter les symptômes jusqu'à n'en plus pouvoir d'anxiété. Se dire que c'est la vie, que tout a un sens et ne plus y croire. 


Là, je soigne mes chats comme d'autres soignent leurs proches ou se soigne eux-même. je m'invente des horizons avec des billets de chemins de fer gratuits que je n'utiliserai sans doute pas. La mer en masque c'est loin ..... et puis c'est bondé! Quoiqu'il en soit l'avenir ne me parle que de mes chats malades, de mes vieux chiens plein de tumeurs. 


J'ai pacifié mes relations comme je me plais à le dire. En fait, j'ai envoyé des mails, des sms même à ceux avec qui j' étais en froid. Certains ne m'ont pas répondu, d'autres pensent que je veux faire la paix mais restent sur des vieilles rancunes, puis il y a ceux qui m'ont écrit et m'ont donné des nouvelles simplement. Je reste satisfaite de ma démarche en ces temps bizarres même si d'aucuns ne comprennent pas ma démarche. 


Je me suis arrêtée! La covid 19 est dehors, un autre virus est chez moi et je soigne mes chats. Jusques à quand disait le poète? Nul ne sait, j'espère juste voir le bout du tunnel et c'est long. 12 chats sur lesquels veiller, c'est long!!!!!!!



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