Mi-avril, il a encore gelé
Trouble inattendu de la saison printanière, j'enlève le pull, je remet la capuche et des tongs aux après-ski!
Sur le bassin d'eau à boire des poule, une petite glace me fait la nique et je la casse, dans le froid soleil du matin. Que dire de ce glaçage du bout des herbes qui s'en étaient mises à repousser, à tel point que déjà, quelques uns les avaient soumis à la lame stupide et tranchante des tondeuses. monde de bizarreries, les fous ne sont pas ceux "qu'on dit" mais ils sont partout.
Je ne m'inquiète plus, prenant les choses d'où qu'elles viennent et surtout où qu'elles aillent. Je crois cependant qu'elles n'iront pas bien loin. Les devançant sans doute, je ne saurai trop rien de la décrépitude des cerveaux qui s'annoncent. Mais lâchez les, ils ne font que générer ressentiments et haine.
Je dis bien, lâchez les, levez le confinement, je resterai abasourdie derrière mon masque à contempler la stupidité des masses et tant pis. Nous avons été suffisamment briefés, que chacun prenne ses responsabilités. Je ne me ferai pas vacciner avant un moment. je pense attendre le Johnson&johnson par mon médecin-traitant. Cette année ou l'an prochain, que m'importe, je ferai comme je le sens avec masque et gel et que personne ne m'approche, ce sera très bien. Je crains que les complications des vaccins pour certains, ne puissent être correctement pris en charge pcque j'ignore les répercussions du lâcher de fauves que je prône.
Et là, il a encore gelé et j'en ai un peu assez du froid, des bouillottes et des tâches ménagères en vrac, du coup, je regarde par-delà la porte -fenêtre, l'auréole de soleil se posant sur l'herbe à prairie. La glace qui fond et les poules picorant.
Tout ne va pas si mal pour mon "tout-seul", que du contraire. j'ai rétréci mon monde, il ne dépasse plus la haie de ce que j'ai défini comme mon terrain. Ce qui se passe derrière mes limites m'intéresse de moins en moins. ermite parmi les autres, choix par défaut pour manque de moyen. Logements sociaux, ghettos dont on ne se libère que par volonté mais c'est faisable et je le fais. Je sors de mon no-man's land parfois, le moins souvent possible, le temps de me réapprovisionner. Mon excursion "aux magasins" me distrait suffisamment pour le moment.
Avril sous la pluie, avril sous la neige, avril de glace avril face auquel mon isolement volontaire se suffit à lui-même. Isolement relatif puisque des animaux m'accompagnent. Jusques à quand disait le poête? Eh bien aussi longtemps que ma vie m'est prêtée.
Nous n'irons plus au bois, en egffet, les chiens sont trop âgés et je ne sais si je reverrai la mer qui est si loin. A quoi me servirait de l'amertume? Tout est bien, passe un papillon, mais que fait il là? Par-delà les herbes gelées, il y a encore tout un monde qui respire jusqu'à revivre un jour. par dessus les fêtus blanchis de givre, le papillon s'est égaré et s'en virevolte ailleurs. il reviendra.
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