L'immobilité de l'instant me fige en lui. Gouttes de pluie filent sur la vitre. Juillet mouillé m'entoure dans l'instant seul qui passe et se ressemble et toujours semblable à lui-même. Lilas, groseillers, rhubarbe aux feuilles brillantes d'eau se balancent dans le vent. Pourtant dans ce vide plein de va et vient, il ne se passe que rien alors que tout arrive. Les sanglots de l'espace atteignent la terre sans que s'émeuvent les natures humaines avides d'instantanéïté et qui en appellent au soleil pour les vacances. Seule et seule avec moi, la nature de la Nature se souvient de ses besoins, de ses envies et force la dose malgré tout. Sur les trottoirs, entre les rayons des magasins, les vibrations vocales des individus saturent à l'envi de réflexions agressives météorologiques. "on en a marre de ce temps"! Qui peut bien en avoir marre du temps? le temps serait il pluie et/ou soleil? On en a marre de ce temps.. No sens absolu des dérives du ...
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Je m'étais approchée de toi
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Parce que j'y croyais. toutes ces fables qu'on nous raconte, gravées dans mon cerveau m'avaient été inculquées par ceux qui en réalité ne les appliquaient pas. Les comprenaient ils seulement. J'avais fait miennes et comme d'une distinction personnellement acquise, la morale de ces histoires depuis la Comtesse de Ségur en passant par le reste, tout le reste qu'il me serait suprêmement ennuyeux d'énumérer ici. Touche pas à mon pote m'avait exemplarisée aux yeux de ma génération, puis par une futile inadvertance du temps, je ne battai plus la même mesure et m'enquis stupidement de l'intérêt de l'extrême-droite. Oh si peu, à croire que ce n'était pas le moi en quête d'identité, mais juste un moi provocateur et curieux. Style adulescente de merde. J'appris à décliner l'Autre, le différent, sous toute les formes du rejet. J'entrai pieds joints dans le monde des anti, des contre, des renvoie mon pote là d où il vient. J'ét...