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Affichage des articles du septembre, 2020

Et il boit et reboit et il pique son nez au ciel disait Brel

 Alcoolique, 33 ans, séparé, un enfant. Bien sûr il boit sans doute comme j'ai bu, parce que grand père est décédé, parce que c'est la fête, son anniversaire, parce que sa mère est malade. Il boit à la santé non des putains d'Amsterdam il ne les connait pas mais cela seul suffirait à lui faire porter un toast  à lui-même, juste parce qu'il boit à rien, à son vide d'amour. Y'a personne en face, que des regards désapprobateurs, moralisateurs et pour effacer les regards suspicieux même quand il n'a encore rien bu, soupçonneux de ce qu'il va ENCORE faire!  Mais boire pas que, y'a les copains, ceux qui partagent des joints et ceux qui en vendent, ceux qui parce qu'ils se sont connus enfants font crédit et c'est la valse des dettes, des états, de la colère. Cette colère qui accompagne le manque autant que le whisky ou l'alcool en général. Le boulot, les parents, la société entière l'a convaincu de se faire désintoxiquer , je vais essayer de...

Lettre pour la mort du vieux chien

 Une éternité que j'anticipe, n'empêche tu es moins vieux que je le clame . En fait, me suis trompée, tu ne vas pas avoir 15 ans, seulement 14 et encore, tu es dans la deuxième demi année. 13ans et 8 mois que tu as et je ne sais si ça me rassure. Tu es celui que j'ai voulu, choisi et même payé en empruntant l'argent à mon ex-mari qui n'a pas hésité, il me connait, il savait combien tu allais être important pour moi, toi qui depuis quelques mois est devenu mon vieux chien. Je t'ai comme repère, tu as un carnet avec indiqué ta date de naissance. Sur elle on a basé la date de naissance de Julie, petite chienne perdue dans la rue alors que je tu faisait partie de ma vie depuis très peu de temps. J'avoue qu'à 3 mois près, tu ne serais pas ici, toi mon vieux compagnon.  Me voilà à l'instant interrompue, comme j'aimerais que le verbe interrupter existe, par l'arrivée d'un paon du jour, pauvre papillon tout empêtré dans un bout de toile d'ara...

Vieille et......folle

 Ou plutôt les deux mots accolés comme indissociable. vieille folle. Comme si l'un n'allait pas sans l'autre. Puis les plus "gentil" Vieille malade!. les conseils aussi: va au home, fais toi soigner et pour les plus méchants: vivement qu'on soit débarrassé, heureusement que t'en as plus pour longtemps, on sera débarrassé.  Ces gentilletés (vieux mots qui va bien avec mon âge, émoticône rieur)proférées pas des petits morveux sans éducation mais pas que, aussi par des gens de la quarantaine filant allègrement vers les 50! Comme si le temps ne les rattraperait pas. Pour le trentenaire, cette génération qui fait des enfants dont s'occupent papa/maman qui les aide aussi en glissant qui des provisions, tantôt un petit billet, je n'ai qu'un mot à dire: pathétique! Pas encore délivrés du shit, de l'alcool quand ce n'est pas pire, ils dépendent sans complexe de leur géniteurs . Maman qui approche approchant la soixantaine et qui lave et repasse ...

Dans le petit matin frileux

 j'ouvre les yeux. Je me lève et je te bouscule comme d'habitude. Euh non, vaut mieux pas. En fait 2h04 du matin mon chien grogne et aboie tout seul. Il devient vieux à quasi 15 ans et il est caractériel, de plus, il a mal à l'oreille . J'ai bien tenté de me rendormir après lui avoir donné un médication. Le temps que ça agisse, il était 4h et j'avais juste envie d'un bon café. Ben, a pris tous les coussins et dort. Nous dormons sur une paillasse au sol, il ne sait plus sauter sur le vrai lit et donc, passe tant  de temps à pesteller sur le vinyl, qu'en fin de compte, il me réveille 10 fois par nuit. J'ai donc laisser le lit là et pas le lilas, et nous avons pris nos quartier sur une paillasse dans le dortoir des chats. Julie vient souvent nous y retrouver, mais souvent, elle dort dans ce que j'appelle la "vraie chambre" sous le lit. Elle vient juste pour veiller sur mon sommeil. Elle a le même âge que Ben mais le porte mieux. A 6h30, un coi...

La peur d'ouvrir ses mails

 j'oserai même dire, la peur d'ouvrir sa boite mails,d'ouvrir les enveloppes papiers, de lire ses messages facebook ou tweeter ou autres. Je cite ceux là, parce que je parle, j'écris plutôt comme ma bouche est faite, c'est à dire sans porte de derrière et j'avoue plutôt cinglamment. Arrive ce qui doit, je ne reçois pas de réponse remerciante (n'existe pas, ça devrait...) plutôt des revers de bâton et je déteste ça!  Yavaikapas? c'est pas faux mais c'est plus fort que moi, trop d'injustice, de non-dits saturés de conséquences négatives souvent pour les moins favorisés. J'en crève de ces façons de toujours, toujours nous traiter pire que des chiens. alors, je dis, j'écris, je commente des articles et in fine reçois une volée de bois vert, me fais traiter de noms d'oiseaux qui ne comble pas un panégyrique à mon honneur mais bien qui alimente la rage sous -jacente de mon humeur.  Pour exemple je citerai les sociétés de logements sociaux, ...

Instiller un peu de théorie du complot à chaque occasion: c'est le complot!

 Pratique non? Pendant que sur des billevesées, des centaines, voire, des milliers d'individus s'écharpent, plus personne ne regarde la montagne derrière le confetti. Bon sang, les gens, il serait temps d'arrêter de faire le rebelle intéressant paradant sur les réseaux sociaux où au cabaret, il devient urgent d être un rebelle interactif sur l'imminence d'un changement de société par les pourris de gouvernants. Cette métamorphose sociale ne va et n'ira pas dans le sens des plus fragiles d'entre nous.  Certes, on nous a "offert" 50 euros de bonus pendant 6 mois. Alléchés par cette "manne céleste", nombre d'entre nous ont occulté l'affreuse réalité qui se crée sans nous. Nous serons pauvres mes frères et ne rétorquez pas que nous le somme déjà, nombre d'entre nous, ne savons pas encore ce qu'est la pauvreté qui un jour quand je venais de naitre,  donna à mes parents en guise de lit de nourrisson, une caisse à oranges.  Vous ...

cette impression subtile et volatile

 règne en moi,allant et venant la cadence des dites infos qui n'en sont plus puisque certaines choses ne peuvent être dites. Il y a les tabous mais aussi les censures. Censure de civilisation ou de génération, je n'en sais trop rien. La barbarie s'exprime aisément dans la rue sans pour autant que des sanctions appropriées soient mises en oeuvre . Les événements éminemment mis à mal par la presse et autres médias paraissent au jour surgissant du prisme déformé des "actualités" se copiant les unes les autres dans la plupart des cas et surtout dans une urgence qui ne tolère aucune vérification. ll objectif étant de faire le buzz, de "vendre de la gazette" et bien évidemment, les propriétaires et actionnaires de ces médias n'ont qu'une envie: j'allais écrire d'informer ce qui eut été trop beau car ce n'est pas vrai,  je reprends dont, un objectif: faire du fric.; Là interviens le "je vous annonce n'importe quoi moins la censure ...

Mais quid du cholestérol

 Je préparais ce matin encore, ces comprimés qu'il me déplaît de prendre mais 2 infarctus me les imposent sans compté quelques malaises gravissimes qui ont poussé à m'hospitaliser.  Je ne m'étendrai pas sur ces événements mais une émotion peut me catapulter à une tension dépassant allègrement la barre des 20, juste ainsi, comme une diarrhée soudaine. En deux temps trois mouvement me voilà avec cette saleté de perf(usion) que je déteste  car elle déclenche des alertes quand je m'endors e bras plié. Et le raccordement à cette machine hideuse sur laquelle s'inscrivent en temps réel mes pulsations, ma tension ce qui ne manque pas de m'effrayer, me vole mon autonomie pour aller aux toilettes ou faire ma toilette. Comique l'usage du même mot pour deux choses aussi différentes. Quoique, ça s'interprète comme on veut.  Ma réflexion se porta sur le fait de prendre ou pas le fameux médoc "contre le cholestérol": je prends today ou pas? Depuis que je suis...

Ces foutus objets du quotidien qui disparaissent tout seuls

 Je vais faire léger ce jour. Quoique légers, c'est vite dit (vite écrit aussi) car en fait, ces intolérables disparitions nous empoisonnent la vie, nous bouffent du temps et parfois nous angoissent: alzheimer ou sénilité? Aucun de ces diagnostique ne me séduit.  Je dois être la reine du 'ouskejaimi" mes clefs? ouskejaimi mon smart, mes médicaments, ceux des chiens, les laisses, mon chocolat, ma tartine, ma sacoche, mon portefeuille, ma carte de banque, mon lecteur de carte de banque.. etc etc. on a pas sitôt retrouvé l'un qu'on se rend compte qu'on vient de déposer sa veste on ne sait plus où et c'est à ce moment qu'un chat demande à bouffer ouskejaimi la boite, la fourchette et pendant que j'y suis, vais mettre à boire aux chiens. A peine terminé qu'on ne sait plus "ouskejaimi" ma clef et d'abord quelle heure est il.. ouskejaimi mon smart, dans quelle poche, ah non, c'est la veste sans poche, donc je dois l'avoir mis dans...