Et il boit et reboit et il pique son nez au ciel disait Brel
Alcoolique, 33 ans, séparé, un enfant. Bien sûr il boit sans doute comme j'ai bu, parce que grand père est décédé, parce que c'est la fête, son anniversaire, parce que sa mère est malade. Il boit à la santé non des putains d'Amsterdam il ne les connait pas mais cela seul suffirait à lui faire porter un toast à lui-même, juste parce qu'il boit à rien, à son vide d'amour. Y'a personne en face, que des regards désapprobateurs, moralisateurs et pour effacer les regards suspicieux même quand il n'a encore rien bu, soupçonneux de ce qu'il va ENCORE faire! Mais boire pas que, y'a les copains, ceux qui partagent des joints et ceux qui en vendent, ceux qui parce qu'ils se sont connus enfants font crédit et c'est la valse des dettes, des états, de la colère. Cette colère qui accompagne le manque autant que le whisky ou l'alcool en général. Le boulot, les parents, la société entière l'a convaincu de se faire désintoxiquer , je vais essayer de...